mardi 7 juillet 2015

Jekkyl, chien sauveteur



Jekkyl est un malinois de 37 kgs, mais il n'est pas un chien comme les autres.

Lui est un sauveteur, il a le destin de nombreuses vies humaines entre ses pattes.

En fait, l'humain qui l'accompagne est Nicolas Lombet. Nicolas est maitre chien et pompier volontaire, alors tout naturellement, Jekkyl est devenu sauveteur volontaire lui aussi.

Jekkyl travaille à Gembloux, en Belgique. La Belgique compte 23 chiens sauveteurs, mais Jekkyl est le seul de la zone NAGE, Namur-Andenne-Gembloux-Eghezée. Inutile de dire que lorsqu'il se déplace il est fortement attendu.

Jekkyl ne travaille pas vraiment, il joue. En fait, il va faire les recherches comme si c'était un jeu, sinon il ne serait pas efficace. D'autant que chaque seconde compte pour sauver une vie.

Nicolas explique :
"Il va d'abord renifler toutes les personnes présentes dans la zone pour éliminer leurs odeurs et se concentrer sur l'odeur inconnue de la personne recherchée."
Lorsqu'il a bien réussi sa mission, on lui donne son jouet préféré : un boudin en mousse qu'il va pouvoir mordre.

Jekkyl est donc motivé par le jeu et forme avec Nicolas, pompier à l'armée, un duo de choc et tout-terrain.
"Dans n'importe quels cas, des éboulements ayant enseveli une personne aux accidents de la route avec éjection des passagers en passant par les disparitions, le jeu est associé à la découverte de l'humain. Il a fallu 2 ans de formation pour que Jekkyl soit opérationnel."

Un chien comme Jekkyl, dit de travail et qui montre des capacités extraordinaires, est pris en charge dès ses 6 semaines. Et comme le dit Nicolas :
"Le but est de toujours lui montrer beaucoup de choses et de réaliser des entraînements difficiles. Parfois plus que sur le terrain. Car, comme dit mon chef, c'est en faisant des entraînements faciles qu'on gagne des guerres faciles. C'est un travail quotidien sur la dextérité et l'obéissance autant que sur la forme physique.
Quand j'interviens avec mon chien, je ne suis plus un pompier, je suis mis à la disposition de la sécurité civile. Et je ne peux pas intervenir de ma propre initiative ; tout est subordonné au centre de crise de Bruxelles."
C'est pourquoi Jekkyl n'a pas été élevé comme les chiens policiers.
"Il n'est pas fait pour poursuivre un fugitif de Lantin. Un chien de sauvetage est interdit de mouvements brusques. Il n'est pas préparé à se faire agresser, juste à aboyer quand il trouve un disparu. Et à reculer s'il est menacé."
Une fois lancé, Jekkyl a environ  une heure pour retrouver le disparu car il dépense beaucoup d'énergie en s'activant et en respirant beaucoup d'odeurs.

Il faut quand même savoir que ces chiens sont des êtres vivants et qu'ils ne sont pas infaillibles mais leurs résultats sont au maximum lorsqu'ils sont alliés à d'autres méthodes de sauvetage.

 Vive Jekkyl et ses copains sauveteurs. Nous pouvons constater que de plus en plus d'animaux aident les humains.

Signé : www.animalspeaking.com

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