mercredi 24 juin 2015

Les animaux génétiquement modifiés sont interdits à la consommation ... Et pourtant...


Une nouvelle affaire de malbouffe vient défrayer la chronique ces temps-ci.

L'INRA, l'Institut National de Recherche Agronomique, pratique des expériences de modifications génétiques sur les animaux d'élevage.
Normalement ces animaux-là ne devraient jamais se trouver sur les étals des boucheries...
Et pourtant !

L'affaire qui nous intéresse a eu lieu en août 2014. Une agnelle issue d'un laboratoire s'est retrouvée dans l'assiette puis dans l'estomac d'un particulier. Mais comme ils n'étaient pas fiers d'eux, l'affaire a été mise sous silence jusqu'à aujourd'hui.

C'est le journal Le Parisien qui a révélé l'affaire. "Une agnelle génétiquement modifiée avec une protéine de méduse a été vendue comme viande de consommation". Elle a été achetée par un particulier en Ile-de-France. Mais rassurez-vous car l'INRA vous le certifie :
« cette viande ne présente pas de risque sanitaire ».
Bien évidemment, comme l'INRA est un organisme sérieux on va le croire (menteurs), il a commencé une enquête pour savoir qui a mélangé cet animal avec les autres, ceux destinés aux abattoirs.

Moi, je me pose simplement une question : outre le fait que faire des expériences dignes d'un apprenti sorcier avec les animaux (car enfin quel est le but de cette manœuvre, mélanger de la méduse avec un agneau c'est complètement fou. Ils cherchaient à le rendre transparent pour bien pouvoir observer les greffes) c'est complètement douteux et manque totalement de respect à l'animal, que font les animaux victimes de ces expérimentations avec les animaux de boucherie ?

Je n'imaginais pas que l'on pouvait avoir un laboratoire dangereux au sein d'un élevage !!! 

A part cette question qui frise l'absurdité. Une autre question se pose : sont-ils sincères quand ils disent que l'homme qui a mangé l'agneau-méduse ne risque rien ?

Bien sûr que NON ! Comment pourraient-ils être sincères ? vous les voyez vous en train de dire "ok, ce monsieur et toute sa famille vont avoir de sérieux problèmes de santé dus à l'ingestion de viande génétiquement modifiée avec de la méduse." ? Mais non, comment pourraient-ils dire ça ? ils risqueraient d'être pendus haut et court et ça je crois qu'ils n'aiment pas trop.


Alors certains vont dire que manger de la méduse est sans danger, MAIS BIEN SUR que c'est sans danger tout comme manger de l'agneau c'est sans danger.

Le danger c'est MANGER DES ANIMAUX GÉNÉTIQUEMENT MODIFIES.



Le patrimoine génétique d'un mouton n'a pas à être mélangé avec le patrimoine génétique d'un animal qui n'est pas de sa race.

Je vous mets ci-après, la vidéo où le directeur de l'INRA essaie de s'expliquer sans trop bafouiller et sans trop transpirer. Reconnaissez qu'il s'en sort plutôt bien.



Et comme j'aimerais bien que vous vous posiez les bonnes questions je vous dirai : souvenez-vous de la vache folle et de la recrudescence de la Maladie de Creutzfeldt-Jakob il y a quelques années. Les événements ne nous servent jamais de leçon !

Alors comme je suis plutôt sympa je vous laisse visionner un film que j'avais adoré : la mouche  

Que pourrions-nous faire pour lutter contre ces organismes qui jouent avec nos vies ?                                                                                                                                                                                      


Venez nous rejoindre sur le réseau social qui veut faire entendre la voix de l'animal.
www.animalspeaking.com


vendredi 19 juin 2015

Techniques de modification du vivant : les animaux d'élevage seront OGM... un jour si nous ne faisons rien.



Aujourd'hui, les laboratoires utilisent beaucoup d'animaux génétiquement modifiés à des fins de recherches "scientifiques".
Cependant, les autorisations administratives n'ont pas été accordées pour les animaux d'élevage utilisés pour nourrir les humains... à ce jour.

Le Canada a tenté il y a quelques années de créer le cochon EnviroPig, génétiquement modifié, mais ces tentatives ont été abandonnées.
Allez lire l'article ici : http://www.rcab.ca/Ressources/Topics/Enviropig
Un saumon avait été envisagé aussi, censé grossir 4 fois plus vite que le saumon sauvage. Heureusement pour le genre humain, ces recherches n'ont pas reçu d'approbation.

Dans l'industrie pharmaceutique, des molécules thérapeutiques produites par des chèvres et des lapins transgéniques ont été autorisées par l'EMEA.
Allez lire l'article ici : http://www.omics-ethics.org/observatoire/zoom/zoom_06/z_no29_06/z_no29_06_01.html

Alors sans vouloir vous affoler, il faudrait vraiment se mobiliser contre ces pratiques.

Nous pouvons remarquer que les hommes développent de plus en plus de maladies bizarres dont les causes sont ignorées.
Bien souvent nous incriminons la nourriture, mais nous n'avons pas le droit de rester dans l'ignorance, la nourriture aujourd'hui est dénaturée par les humains.
Les scientifiques jouent à l'apprenti sorcier avec des êtres vivants, sensibles, dont ils font un poison pour nous.

Aujourd'hui, pour faire "passer la pilule" les scientifiques cherchent les solutions pour que les modifications génétiques ne soient pas détectables.
"Des milliers d’animaux génétiquement modifiés par transgenèse (OGM transgéniques) sont utilisés depuis plusieurs dizaines d’années dans les laboratoires comme outil de connaissance scientifique. Commercialement, en revanche, les animaux transgéniques ont un succès tout à fait relatif, du fait notamment de dysfonctionnements techniques, mais aussi de non acceptation du consommateur. Mais les nouvelles techniques de transformation du vivant pourraient changer la donne, puisqu’elles créent des animaux génétiquement modifiés... sans transgènes. Non traçables, ces techniques intéressent les industriels." Source www.infogm.org
 Et pour couronner le tout, le Brésil avait lâché dans la nature, un grand nombre de moustiques génétiquement modifiés pour lutter contre la dengue.

"Modifiés par transgenèse pour être « stériles » afin de réduire les populations de moustiquesAedes aegypti vecteurs de la dengue, les moustiques mis au point par l’entreprise Oxitec avaient été lâchés en 2013 en grand nombre dans plusieurs municipalités brésiliennes. Cependant, l’efficacité de ce moustique génétiquement modifié est remise en cause." Source www.infogm.org

Lorsque vous serez piqué par ces moustiques, il n'est même pas sûr que vous serez à l'abri de la dengue, mais vous ne savez pas ce que ce moustique pourrait vous transmettre.

Si nous fermons les yeux, nous allons tout droit à la catastrophe !!!
Luttons contre ces pratiques, opposons-nous et refusons de manger de la viande dont nous ignorons les méthodes d'élevage.





lundi 15 juin 2015

Un centre d'aide pour animaux sauvages à Saint Henri de Lévis au Québec : SOS MISS DOLITTLE

Jennifer Tremblay et le raton laveur



Au Quebec, à Saint Henri de Lévis plus précisément, il y a un centre d'aide pour animaux sauvages.
Ce centre a ouvert ses portes le 1er avril 2014.
Cela sonne peut-être comme une mauvaise blague, mais en tout cas, ce n'en est pas une, ce centre est très actif et aide énormément d'animaux sauvages.

Ce centre s'appelle : SOS MISS DOLITTLE
Ses missions sont :
1. Réhabiliter et remettre en liberté les animaux sauvages blessés ou orphelins de la grande région de Québec.
2. Éduquer la population de l’importance de la cohabitation et de la conservation des différentes espèces animales sauvages afin de soutenir l’écosystème.
3. Contribuer au développement des connaissances, recherches et compréhension nécessaire à la conservation et à la gestion des ressources faunique dans un contexte biologique, social et politique.
A l'origine de cette belle initiative il y a une femme : Jennifer Tremblay.
Elle a désiré fonder ce centre parce qu'elle s'occupait déjà de sauver de nombreux animaux de la ferme et de nombreux animaux domestiques.
Comme le dit Jennifer Tremblay :
  • j’aidais déjà des centaines d’animaux domestiques et de ferme via mon site internet www.missdolittle.com et je recevais beaucoup de demandes d’aides pour des animaux sauvages blessés ou orphelins mais ne pouvais les recevoir sans avoir un permis et une structure bien établie. 
  • Jeune, je voulais être biologiste. J’ai d’ailleurs un DEC en Aménagement de la faune. Je me suis inscrite ensuite en biologie  à l’université, maisj’ai fait un 180 degrés et j’ai  décidé d’aider les humains à la place. Je ne trouvais pas cela assez noble, les animaux.(!!!) Je donc devenue conseillère d’orientation. Chassez le naturel et il revient au galop, apparemment. 
  • il n’existe aucun endroit dans la grande région de Québec pour aider les animaux sauvages.
  • je rêve de donner une seconde chance aux animaux sauvages depuis ma tendre enfance. 
  • Et puisque les rêves ne sont pas faits pour être rêvés mais pour être réalisés, j’ai décidé de fonder un centre pour les aider.
le premier pensionnaire a été le petit raton laveur que vous voyez en photo au-dessus, mais depuis il y en a eu beaucoup d'autres et notamment un bébé lièvre nourri au biberon et tout un tas de petits canetons dont la maman avait été écrasée.


bébé lièvre nourri au biberon


petits canetons sauvés suite à décès de la maman cane 

A quand ce genre de centre en France ?

Signé : www.animalspeaking.com

vendredi 12 juin 2015

les animaux et leurs maîtres peuvent être enterrés ensemble, en Allemagne


Vous aimez votre animal de compagnie et vous aimeriez vous faire enterrer avec lui ? 
En Allemagne c'est possible.

Deux cimetières viennent d'être inaugurés dans les bourgades de Braubach et d'Essen.

Dans ces deux cimetières vous pouvez y mettre les urnes contenant les cendres du chien, ou du chat, etc... à côté de celles de son maître.

Dans le cimetière de Braubach, un espace de 700 m2 a été réservé à des caveaux familiaux pouvant contenir jusqu'à 12 urnes, humaines ou animales.

Tout cela a pu être réalisé grâce à une entreprise de pompes funèbres allemande qui détient à peu près 15 cimetières. Elle a obtenu un changement de règlement, la seule condition étant que les animaux soient incinérés dans un crématorium différent de ceux des hommes. Auparavant il n'y avait pas d'enterrement d'animaux, les cendres étaient jetées.

Mais comme le dit Judith Könsgen, de la société allemande de cimetières 
Le rôle de l’animal domestique a changé dans notre société. Il devient davantage un compagnon qu’un simple animal, notamment pour les personnes âgées, seules et sans enfant. 

Grâce à cette initiative, les gens qui considèrent leurs animaux de compagnie comme des membres, à part entière, de la famille, seront satisfaits. Mais l'Eglise pose un problème car l'animal n'est pas considéré comme ayant une conscience religieuse et théologique.
« Elle pose un profond problème théologiqueL’enterrement est un acte religieux réservé aux hommes, dotés d’une conscience religieuse. Quand un animal meurt, l’Église évangélique cherche avant tout à soutenir son propriétaire. »  Volker Rahn, porte-parole de l’Église évangélique en Hesse

En revanche, et contrairement à ce que l'on pourrait penser, l'Eglise catholique est moins catégorique.
« on accueille favorablement le fait que les animaux ne soient pas jetés à la poubelle une fois morts. Mail il est toutefois essentiel de différencier l'homme et l'animal. Certes les animaux sont considérés comme des créatures de Dieu mais ils doivent être séparés de l’homme, notamment lors des enterrements. » Joachim Metzner, prêtre du diocèse de Limbourg
Tout cela donne un immense espoir aux gens pour qui leurs animaux constituent, bien souvent, leur seule famille.

Signé www.animalspeaking.com